Le Botox : questions / réponses pour tout comprendre
Rédigé le 08/05/2019
Le Dr Vincent Dellière répond à toutes les questions que vous vous posez sur les injections de Botox.
Rédigé le 08/05/2019
Le Dr Vincent Dellière répond à toutes les questions que vous vous posez sur les injections de Botox.
Actualités
Notre corps fabrique de l’acide hyaluronique, vraie éponge d’hydratation : c’est l’acide hyaluronique qui nous donne les bonnes joues de l’adolescence. En vieillissant, nous fabriquons moins d’acide hyaluronique et les joues se creusent, les rides apparaissent. L’acide hyaluronique permet de combler les zones dites statiques sur le tiers moyen et inférieur du visage comme les tempes, cernes, joues, menton, lèvres, nez, ovale du visage, sillons nasogéniens ou volume. Le Botox permet de détendre et lisser les rides dynamiques (tiers supérieur du visage) comme les rides du lion (inter-sourcilière), rides de la patte d’oie (coin des yeux) ou rides du front. Le Botox et l’acide hyaluronique sont deux traitements complémentaires. L’un ne remplace pas l’autre.
La toxine botulique et l’acide hyaluronique sont deux traitements complémentaires qui peuvent être réalisés le même jour si ce n’est pas sur les mêmes zones.
Il n’y a pas d’âge pour commencer ou arrêter de faire des injections de Botox. Un patient jeune peut avoir des rides sur le haut du visage très marquées dès 30 ans et vice versa.
Les effets du Botox se mettent en place entre 3 et 15 jours après son injection. Les résultats perdurent de 4 à 6 mois. Si un patient fait des injections de toxine botulique régulièrement, le temps entre 2 séances sera de plus en plus long.
Votre médecin analyse votre visage au repos et en contractant les muscles, l’objectif est de donner un air reposé, de lisser les traits sans jamais figer. C’est le meilleur traitement pour le tiers supérieur du visage.
Le Botox peut être utilisé pour diminuer les rides d’expression comme les rides du lion, du front ou de la patte d’oie.
Le Botox n’entraîne pas d’atteinte anatomique ni sur les nerfs, ni sur les muscles. Il agit sur le passage de l’information du nerf au muscle en diminuant la commande de contraction du muscle. C’est un relaxant musculaire d’action périphérique réversible.
Le Botox est un relaxant musculaire. Les effets sont réversibles au bout de 4 à 6 mois. Après son injection, la toxine botulique est dégradée et éliminée rapidement. Elle n’est pas stockée dans l’organisme. Les doses injectées à des mois d’intervalle ne sont pas cumulées.
Il faut éviter le froid et les fortes chaleurs pendant quelques heures (on évitera d’aller se faire un brushing chez le coiffeur juste après la séance), ainsi que mettre la tête en bas et de pratiquer un sport violent pendant 24 heures. Le port d’un casque type scooter devra également être évité pendant 3 heures.
Si on ne répète plus le traitement, les rides d’expression vont peu à peu réapparaître telles qu’elles étaient avant, mais leur évolution aura été freinée par le traitement de Botox.
Le Botox est utilisé également dans les aisselles afin de stopper les personne souffrant d’hyperhidrose (sudation excessive) mais aussi en milieu hospitalier chez l’adulte et l’enfant souffrant de pathologies comme les torticolis spasmodiques, le strabisme, les migraines chroniques, l’incontinence urinaire, le blépharospasme, le pied équin ou encore la dystonie des membres supérieurs. En milieu hospitalier, les doses sont bien plus importantes avec un recul de 25 ans d’utilisation.
Aux Etats-Unis, la mode est au visage complètement lisse avec une volonté de montrer qu’on a fait un traitement esthétique. En France, les médecins injectent moins de quantité avec une volonté de garder les émotions positives, de lisser les traits sans figer le visage pour un résultat totalement naturel. Le traitement ne va pas du tout jouer sur les autres expressions du visage et on gardera ainsi un visage complètement naturel. Le traitement est réussi si la personne a l’air en forme et que « ça se voit sans se voir ».
Les femmes enceintes ou allaitantes, les personnes atteintes de maladies musculaires, les allergiques à l’albumine et les patients présentant une infection ou une inflammation au site d’injection.
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